Julianne rêve de faire de la recherche en biologie moléculaire.
Rien d’extraordinaire, si ce n’est que cette passion est nourrie par une jeune femme issue des quartiers les plus pauvres de Kampala, en Ouganda.
Avant-dernière d’une famille de sept enfants, Julianne est née dans la misère.
Son père, un chauffeur souvent absent, dépense ses maigres revenus pour assouvir son penchant immodéré pour l’alcool. Dans ce contexte, pas question d’aller à l’école.
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La mort de son père
La mort de son père, en 1993, va changer la vie de Julianne pour toujours. C’est en effet à cette période que les collaborateurs de l’ONG Compassion repèrent cette famille démunie et proposent à la mère de Julianne un parrainage.
Pour Julianne, l’occasion est inouïe : la petite fille peut enfin aller à l’école et suivre les activités parascolaires de Compassion. Pour en profiter, Julianne doit cependant se rapprocher du centre de l’ONG. Elle déménage chez
sa tante.
Durant dix ans, Julianne sera parrainée par un médecin.
Le soutien de ce dernier lui permet de rester à l’abri de la misère. Et la correspondance que Julianne entretient avec lui alimentera son intérêt
pour l’école et la foi. Julianne termine brillamment sa scolarité, en particulier dans les branches scientifiques. Elle est ensuite admise au programme de
formation de responsables (LDP) de Compassion, qui permet aux meilleurs élèves de suivre des études, dans son cas de technicienne en laboratoire
médical.