Il rencontre son premier «gitan» dans l’Eglise de Lille où il est nommé après la Seconde Guerre mondiale. Un jeune lui demande de prier pour sa mère malade. Sa guérison rend le pasteur Le Cossec populaire dans le camp tzigane qu’il visite pendant un mois. Mais c’est surtout à Brest, en 1952, que se produit le déclic. Il découvre l’étrange situation des gens du voyage: aucun pasteur ne veut les baptiser, malgré leur foi réelle, parce qu’ils ne sont pas mariés; or pour être mariés, les fiancés doivent résider 21 jours d’affilée dans une même commune, ce qui est impossible puisque tous les deux jours, les gendarmes locaux chassent les Tziganes!