Il était une foi… L’épouse de l’officier
En 1966, en pleine guerre du Vietnam, des forces aériennes et navales américaines sont installées au centre du pays, sur la côte, à Cam Rahn Bay. Le samedi soir, des militaires chrétiens se réunissent autour de l’aumônier pentecôtiste Carothers, une forte tête qui a trouvé Dieu et s’est mis à son service. Toutes les semaines, il invite le groupe à présenter une requête de prière précise. Un samedi, un sous-officier confie que sa femme, épousée il y a six ans, est opposée à sa foi. Sans conviction, il demande qu’on prie pour elle. Les hommes se mettent donc en cercle et réclament un miracle de la part de Dieu.
Le mot «réveil» s’était imposé à elle
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Quelques jours après, dans une lettre, l’épouse explique que le samedi précédent, le mot «réveil» s’était imposé à elle le matin, comme inscrit sur une affiche. Ce mot étant impossible à chasser, elle avait fini par téléphoner à sa sœur, qui lui a répondu qu’aucune affiche de ce genre n’avait été placardée en ville - mais justement, son Eglise organise une mission de réveil ce soir-là, et elle est invitée. L’épouse écrit qu’elle a refusé, mais le mot et la bannière continuent de l’obséder au point qu’elle décide finalement d’accompagner sa sœur à la réunion… où elle est touchée et donne son cœur à Jésus. A présent, elle attend avec impatience le retour de son mari pour que tous deux forment un «vrai foyer chrétien», selon ses mots.
Les militaires réalisent que le samedi matin aux Etats-Unis correspondait au samedi soir à Cam Rahn Bay, lorsqu’ils s’étaient unis dans la prière. Ils se sentent d’autant plus émus qu’au culte du dimanche matin (samedi soir en Amérique), le sous-officier s’était levé, pressentant que ce geste inspiré aiderait son épouse.
Michel Beghin
Article tiré du numéro Christianisme Aujourd’hui septembre 2020
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