Il était une foi… Anya

Dans les pays d’Asie centrale, comme dans d’autres cultures, la femme trouve et prouve sa valeur en ayant des enfants. Née au sein d’une famille baptiste originaire de Russie, dans un de ces pays issus de l’ex-Union soviétique, Anya vit dans cette perspective de maternité. Cette pensée influence même son engagement dans l’Eglise: monitrice à l’école du dimanche, elle transmet aux petits les fondements de la vie chrétienne avec Jésus. Elle s’imagine déjà face à ses propres enfants.
Cependant les années passent et, à 30 ans, Anya est toujours célibataire. Des voisins musulmans l’incitent même à se convertir à l’islam pour trouver une solution à son problème! D’autres se moquent d’elle… Autant d’attitudes qui atteignent profondément la jeune femme, au point qu’elle décide de renoncer à sa foi. Pourquoi le Seigneur n’exauce-t-il pas ses prières? Vouloir fonder une famille n’est-il pas légitime? Anya se retrouve encore plus seule après avoir fui Dieu, l’Eglise et ses amies. Mais l’une d’elles garde le contact.
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Un jour, elle demande à Anya de l’aider à distribuer des livres chrétiens. La jeune célibataire accepte et repère un ouvrage intitulé Et si je ne me marie jamais?. Anya le prend et le lit. Le début du livre l’agace: comment oser affirmer que le célibat est une «bénédiction particulière»? Mais le développement lui révèle que, mariée ou non, une femme est précieuse aux yeux du Seigneur. Anya découvre que, de toute façon, elle est aimée de Dieu. Elle se regarde autrement, apaisée, guérie intérieurement. Anya reprend alors sa vie de foi, avec ses amies et l’Eglise. Affermie, à l’école du dimanche, elle apprend particulièrement aux filles à trouver leur valeur en Jésus.
