Haro sur le poulet

Ce jour-là, 27 février, la manchette de la boîte à journaux titrait: «Le premier cas de grippe aviaire recensé à Genève». Pas loin, sur un banc, cette conversation surprise entre deux amies: «J’ai peur. Je ne sors plus au bord de l’eau. Je ne mange plus de poulet». Et d’ajouter: «D’ailleurs, je suis sûre que les médias nous cachent la vérité pour éviter la panique». Avant les poulets, la vache folle et tant d’autres fléaux ont généré leur lot d’angoisses et de psychose collective. Aujourd’hui, qui s’en soucie? Sous la pression médiatique, la grippe aviaire est devenue la pandémie à la mode. Comment donc en arrive-t-on là, aux frontières de l’hystérie collective, selon les termes des spécialistes de la santé et autres sociologues? La peur des fléaux est-elle le lot de l’humain, constitutive de sa personne? Que cache-t-elle de plus profond?
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Article tiré du numéro Christianisme Aujourd’hui – Avril 2006
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