Fêter la naissance et oublier la résurrection: discernement

En 2025, il est prévu que chaque foyer français dépense plus de cinquante euros pour la dose annuelle de chocolats de Pâques. Du côté suisse, on s’inquiète de voir une pénurie d’œufs à l’approche de Pâques, en plus de la flambée du cours du cacao qui sévit depuis plus d’un an.
Mi-mars dans les pages de la Tribune de Genève, Tristan Cerf, porte-parole de Migros – géant commercial alimentaire helvétique – rassurait les lecteurs: «Comme la demande est forte, il se peut qu’il y ait des effets de rayons vides en fin de journée, mais ils sont remplis très vite.» Ouf, nous voilà soulagés. Pâques pourra bel et bien avoir lieu.
Sur la place publique et parfois même dans les Eglises, quand on pense à Pâques, on pense «œufs» et «lapins en chocolat», ou «vente d’agneaux». Une étude YouGov menée parmi les chrétiens britanniques révélait fin 2020 que neuf chrétiens sur dix indiquaient fêter Noël, tandis que seulement cinq chrétiens sur dix célébraient Pâques. Quatre ans après, Noël continue de susciter davantage d’engouement. Pourtant, Pâques, célébrant la résurrection de Jésus-Christ, se trouve au cœur de la foi chrétienne. Pourquoi cette négligence, et comment redonner à Pâques la place qu’elle mérite dans la vie des croyants?
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