Les célèbres clichés du Saint-Suaire de Giuseppe Enrie ont été vendus à respectivement 15 000 et 19 000 euros le 8 juin par la maison Ader. Ces épreuves argentiques, capturées en 1931 et 1934, n’en finissent pas d’attirer un public de plus en plus fasciné, en quête de réponse.

En effet, sur les clichés de ce linceul, dont on estime qu’il remonte à 2000 ans, on y devine étrangement un visage et un corps qui se révèlent en positif, là où on s’imaginerait plutôt y voir un négatif, en termes photographiques. Historiens, théologiens et chrétiens de tous les horizons se penchent sur ce mystère depuis des décennies; sans réponse, si ce n’est une recherche qui se tourne obligatoirement vers la Résurrection.

Ce linceul aurait été celui qui enveloppait Jésus dans le tombeau. On peut imaginer que les heureux propriétaires des clichés de Giuseppe Enrie – dont on ne connaît pas l’identité – ont acquis un constant rappel du magnifique mystère de la Pâques.

Ce n’est sûrement pas le cas, mais admettons qu’ils accrochent ces toiles (de plus de deux mètres) chez eux, ils auront devant eux peut-être une des premières photographies de Jésus, quel privilège! Et avec la toile, le constant rappel du Fils de Dieu incarné et de la Passion. En buvant le café avec la voisine, ce visage bienveillant du Sauveur du monde. En faisant les devoirs avec leur dernier, le rappel d’un Dieu proche et humain. Heureusement, il n’est pas nécessaire de débourser des milliers pour cela. Car si le linceul a pu être photographié, c’est bien parce qu’il était vide, sans trace de décomposition. Et que donc Jésus est ressuscité, vivant parmi nous.

Christianisme Aujourd'hui

Article tiré du numéro Christianisme Aujourd’hui Juillet – Août 2023

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