Évangéliques et syndicalistes sur la même longueur d’onde.
Le front d’opposition à la loi révisée sur le travail, soumise en votation populaire le 27 novembre prochain, rassemble syndicalistes, socialistes, écologistes et autorités ecclésiastiques. Si les premiers se sont engagés pour la protection des travailleurs, accessoirement du dimanche comme jour d’activités familiales, culturelles ou sportives et facteur de cohésion sociale, les derniers y ajoutent un motif religieux. La Fédération des Églises Protestantes, la Conférence des Évêques, et même l’Alliance Évangélique qui s’autorise une excursion, inhabituelle pour elle, dans le domaine politique, ont tenu à rappeler la centralité du shabbat dans la tradition judéo-chrétienne et à dénoncer une «restriction de la liberté religieuse des citoyens helvétiques» si la loi passait. Le réseau social évangélique Christnet, qui a rejoint le comité référendaire, s’est pour sa part félicité que le milieu évangélique se soit mobilisé, pour une fois, sur une «question sociale, aussi biblique que les questions morales traditionnelles.»
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