Etes-vous en marche sur le chemin de la sanctification?
Nous sommes à mi-chemin entre Pâques et Pentecôte. La promesse du Christ s’est réalisée. Il a pris sur lui nos fautes en mourant à la croix. La bonne nouvelle, comme l’écrira l’apôtre Paul à la communauté de Corinthe, c’est que «celui qui est en Christ est une nouvelle créature»
(2 Cor. 5, 17).
Mais tout a-t-il vraiment été accompli à la croix? Ou, pour le demander autrement, le chrétien est-il rendu parfait lorsqu’il accepte Jésus-Christ dans sa vie? Si tel n’est pas le cas, comment «produire» notre sanctification? D’après le prédicateur du 18e siècle John Wesley, il ne suffit pas que toutes choses anciennes soient devenues nouvelles, grâce au sacrifice du Christ. Pour lui, le croyant est certes appelé à la perfection, mais cette dernière n’est pas de ce monde et le croyant continuera d’être confronté aux infirmités inhérentes à la Chute et tenté tout au long de son existence terrestre.
Dans cette perspective, le prédicateur rappelait que le travail de sanctification suit immédiatement la justification. Il mettait aussi en garde le nouveau converti contre la tentation de se croire sans péché: «Il faut apprendre à faire mourir par l’Esprit les œuvres de notre mauvaise nature», écrivait-il. Le pasteur Carlos Payan est lui aussi un partisan «d’une formation continue, à l’écoute du Saint-Esprit donné à l’Eglise lors de la Pentecôte».
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