Enjeux
Adopter, à quel prix ?
La triste affaire de l’Arche de Zoé a fait couler beaucoup d’encre au sujet du principe de l’adoption. Tout le monde s’accorde à condamner l’attitude de cow-boys de l’association; on n’enlève pas des enfants pour les confier à l’adoption. L’aventure hasardeuse de l’ONG française qui agissait, selon ses dires, pour la survie d’enfants mais au mépris de leurs familles est contraire au droit et à tout principe de dignité humaine.
Au-delà en revanche, les avis divergent rapidement quant à la légitimité de l’adoption internationale. En marge de l’affaire de l’Arche de Zoé, les acteurs de l’humanitaire ont généralement défendu la thèse selon laquelle il vaut mieux aider un enfant dans son pays du Tiers-monde que de le déraciner en vue d’une adoption en Occident.
La Convention de la Haye protège de mieux en mieux les enfants. Elle prévoit notamment que la recherche d’une famille d’accueil à l’étranger ne doit être entreprise par les pays signataires que si elle n’a pas abouti dans leur propre pays. Ce principe fonctionne de mieux en mieux et la proportion, dans des pays du Tiers Monde, d’enfants donnés en adoption à l’étranger recule.
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