En crise, ils témoignent
Dans le passé, Roger* était un chrétien évangélique engagé. Mais depuis plusieurs années, il est confronté à une sérieuse remise en question. «Au fil des ans, j’ai constaté que ma théologie - de même que beaucoup de passages bibliques - ne collait pas à la réalité. D’abord pas à la mienne, ni apparemment à celle des autres. Mais surtout, lorsque j’ai regardé un peu plus loin que mon horizon personnel, pas non plus à l’histoire de l’Eglise, ni à celle du monde». Auparavant, il s’était déjà retrouvé face à des questions sans réponse et s’en était accommodé.
C’est pourtant la multiplication de ces dernières qui l’a poussé à se remettre en question et à revoir ses convictions, ses certitudes. «A un certain moment, j’étais fatigué que l’on essaie de me donner des réponses que je connaissais déjà». Il s’est alors ouvert à d’autres regards et a pris en compte l’avis d’autres personnes que des chrétiens convaincus et leurs réponses.
A-t-il complètement perdu sa foi? «Je ne peux pas envisager la création de l’univers et de la vie sur terre sans un créateur. Par contre, sa présence et son intervention dans le monde me posent problème», confie-t-il. Il a désormais beaucoup de peine à envisager une relation vraiment personnelle et réelle «avec ce créateur». Son aspiration désormais? «Laisser décanter tout ça», répond-il laconiquement.
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