Le G8 s’est penché sur l’aide à apporter aux pays arabes qui se libèrent de certaines dictatures et autres pouvoirs oppressifs. Les démocraties européennes volent ainsi au secours de peuples dont on n’entendait pas les plaintes, étouffées par les animations des Clubs Med voisins. Ces peuples, écrasés pourtant par des responsables politiques qu’on n’osait pas trop critiquer, réclament la liberté en fantasmant sur les nôtres, alors que nos démocraties ne sont pas vraiment des exemples à suivre. Mais personne ne souhaite dénoncer les leurres qui deviennent malheurs. Ce qui ne nous empêche pas de saluer, avec un enthousiasme politique et quelques aides militaires conditionnées, ces opprimés qui remplissent les places publiques de Tunisie, d’Egypte, de Syrie ou du Yémen. Liberté chérie, j’écris ton nom!