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Déferlante de MeToo chez les évangéliques

© GettyImages
La fin d’année 2024 aura été sombre: démission d’un archevêque anglican, condamnation d’un pasteur, expulsion d’un autre... La parole des abusées et abusés se libère.
David Métreau

«Avec la condamnation de Guillaume Bourin, l’éviction de l’ex-pasteur Matthieu Koumarianos (voir article ici), ainsi que l’enquête récente de la cellule investigation de Radio France (sur les dérives sectaires dans le milieu évangélique, ndlr), assisterait-on à l’émergence d’un #MeTooProtestant en France?», s’interrogeait fin décembre l’historien Sébastien Fath sur le réseau social X. Dès le 18 décembre, les premières révélations sortaient dans la presse. A partir du 19 décembre, une tribune rédigée par des étudiants de la Faculté de théologie protestante de Strasbourg, relayée par la suite par la revue Réforme, commençait à circuler, appelant les institutions protestantes à être «des lieux qui prennent soin des personnes vulnérables aux abus sexuels et spirituels». Sans la nommer, cette tribune fait écho à l’affaire d’un historien et maître de conférence en théologie accusé de viol, de violences conjugales, de harcèlement moral et de diffamation par deux anciennes étudiantes.

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Dossier: Les Églises, terreau fertile des abus

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Depuis quelques années, les faîtières se sont dotées d’outils pour lutter contre les abus en église. Quels sont ces outils et comment s’en servir?

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