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Combler le fossé par la culture

© Alliance Presse
Dans le conflit israélo-palestinien, alors que la politique piétine, plusieurs acteurs investissent le culturel pour rapprocher les populations. Quelques actions et leurs fruits
Natacha Horton

«Si vous pouvez chanter les chants de ceux qui sont de l’autre côté, vous ne pouvez pas les bombarder», confie l’une des protagonistes du documentaire D’une seule voix (photo), sur les écrans en France le 11 novembre. Un baroudeur et musicien sur le retour, Jean-Yves Labat de Rossi, a réuni des musiciens professionnels d’Israël, de Cisjordanie et de Gaza pour une tournée de trois semaines en France en 2004. Un réalisateur a décidé de les suivre.
Hors scène, les frictions ne sont pas rares. Certains symboles ou propos heurtent les uns et les autres. Mais au fil du film, des relations se nouent, à l’image de cette jeune Israélienne qui se voit chanter «Aïd milad saïd» (Joyeux anniversaire en arabe). Des affinités se créent entre participants du même âge. «La paix ne se fait pas à coups de concerts ou de baguette magique», confie le directeur du projet. Mais D’une seule voix n’en reste pas moins un documentaire poignant sur la réalité des relations entre ces populations du Proche-Orient, réunies dans un projet remarquable.

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