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Chrétien et sioniste: pléonasme ou hérésie?

© James Tissot, «La fuite des prisonniers», 1896-1902, gouache sur bois, Jewish museum.
Cette rubrique met en avant des avis forts, parfois tranchés sur les sujets chauds de l’actualité.
Xavier Darrieutort

Cela pourrait paraître incongru d’associer les mots «chrétien» et «sioniste». Pourtant il est important, alors que l’antisionisme est de mode, de se poser la question avant de se positionner face aux événements en cours au Proche-Orient.

Pour commencer, rappelons ce que l’on appelle le «sionisme»: c’est un mouvement apparu à la fin du 19e siècle, dont l’objet fut la constitution d’un foyer juif en Palestine. Il a été initié par des intellectuels juifs européens, en particulier Théodore Herzl, qui fut le fondateur du mouvement sioniste lors du congrès de Bâle en 1897. Ils étaient convaincus que seule la création d’un foyer national pour les Juifs pouvait mettre un terme aux nombreuses persécutions que leur peuple subissait depuis des siècles. Cette conviction s’est concrétisée par la création de l’Etat d’Israël en 1948. Beaucoup de revendications en faveur des Palestiniens rejettent l’idée de la présence juive en Palestine. C’est ce qu’on appelle l’antisionisme.

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