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Ce qui risque de diviser les évangéliques

© David Métreau / Le pasteur coréen Jaehoon Lee et le pasteur japonais Masanori Kurasawa ont dirigé la Sainte Cène de clôture du Congrès de Lausanne à Séoul en signe de réconciliation.
Des théologiens coréens dénoncent la Proclamation de Séoul publiée lors du 4e Congrès de Lausanne, jugée «régressive». Et ces critiques peuvent aussi concerner l’église locale.
David Métreau

Les critiques sur le texte et son processus d’écriture avaient déjà nourri les débats lors du 4e Congrès de Lausanne sur l’évangélisation du monde à Séoul, en septembre 2024. Le groupe Chrétiens évangéliques coréens pour la mission intégrale (KEEIM) s’apprête à demander formellement au Groupe de travail théologique de Lausanne une révision du texte issu du Congrès, la Proclamation de Séoul. Une pétition, dont le délai de signature était fixé au 17 juin, a également été lancée. Le texte de cette Proclamation (parfois aussi appelée Déclaration de Séoul) a été publié dès le début du Congrès, qui a réuni 5000 personnes de 200 nationalités en Corée du Sud pour réfléchir aux enjeux de l’évangélisation mondiale.

Si ces critiques concernent un document international et semblent ne toucher que des théologiens ou spécialistes de la mission, elles soulèvent pourtant des questions que chaque Eglise locale gagnerait à se poser. Dans un monde fragmenté et en crise, comment l’Eglise peut-elle incarner une mission cohérente, globale et engagée? Les limites de la Déclaration, pointées par le KEEIM, sont aussi les écueils que peuvent rencontrer les communautés évangéliques: une mission repliée sur l’interne, des exclusions silencieuses, une gouvernance opaque.

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