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Brexit: Quel idéal pour l’Europe?

© Alliance Presse
Le vote du 23 juin sur le Brexit reflète le désavœu de la population européenne envers les institutions de l’UE. L’idéal des pères fondateurs est-il définitivement enterré, ou l’Europe a-t-elle encore un avenir?
Jérémie Cavin

Que les Britanniques confirment ou non le Brexit le 23 juin, une chose est sûre: l’idéal européen est en panne. La mécanique européenne s’est grippée, fragilisée au cours de ces derniers mois par une crise des réfugiés qui a désuni encore un peu plus les 28 Etats membres.
Les mesures d’aménagements négociées par le Premier ministre David Cameron avec l’Union européenne (UE), notamment sur le statut de la livre britannique, pourraient inspirer d’autres Etats, certes moins forts, d’essayer de marchander de nouveaux agencements avec l’UE. Elles démontrent surtout que les intérêts nationaux priment les sacrifices acceptables pour atteindre des buts communs. A l’Est par exemple, la Pologne tient à sa forte identité catholique, tandis que la Hongrie veut protéger ses frontières de façon stricte. Les dirigeants allemands, eux, rencontrent une exaspération populaire croissante face au rôle de vache à lait de leur pays.

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