Beauté
Suis-je émerveillé lorsque je contemple un quartier délabré? Ou plutôt sensible à la beauté d’un paysage? Quel regard est-ce que je porte sur ce qui m’entoure? Notre rapport à la beauté est lié à notre environnement, à nos expériences et à la perception de notre idéal. Nous serons attirés et rassurés par ce que nous considérons comme agréable ou «beau» pour nous-mêmes. Le chrétien peut avoir une notion différente du beau, car il voit le monde au travers du prisme de l’espérance en Jésus-Christ et son regard se charge de l’amour du Christ. Demandons-nous: comment Jésus verrait-il ce que je vois? Quelle espérance pouvons-nous discerner dans un paysage chaotique? Comment apporter un regard de douceur?
«L’œil est la lampe du corps. Si ton œil est en bon état, tout ton corps sera éclairé; mais si ton œil est en mauvais état, tout ton corps sera dans les ténèbres», disait Jésus (Mat. 6, 22). La métaphore de l’œil comme révélateur de notre être intérieur est pertinente. Si notre cœur est sombre, notre regard le sera également sur nous-mêmes et sur ceux qui nous entourent. Les yeux sont le miroir de l’âme, puisque notre regard communique ce que nous ressentons. Un visage, bien qu’imparfait à nos yeux, ne reflète-t-il pas la beauté et la lumière intérieure? Alors, portons-nous un regard d’espérance, de douceur et d’amour? Pouvons-nous voir la beauté là où elle semble inexistante à la plupart des observateurs?
Jérémie Corbeau
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Article tiré du numéro Christianisme Aujourd’hui – décembre 2014
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