Au Kirghizistan, on marie le culte à la culture

Le 9 septembre, c’est la fête nationale… du komuz (photo). C’est dire l’importance accordée à cet instrument en République kirghize. Dès son jeune âge, Kuban (prénom d’emprunt) apprend à jouer de ce luth à trois cordes. «J’ai été formé dans le meilleur conservatoire du pays», relate-t-il. Lorsqu’il rejoint un groupe folklorique kirghize, il y rencontre une musicienne chrétienne. «Elle a partagé avec moi sa foi en Jésus-Christ. Je me suis intéressé à la Bible et je me suis converti. C’était comme si la lumière m’était parvenue», se souvient le quadragénaire issu d’une famille musulmane.
Un jour, à l’Eglise, Kuban reçoit une parole: il serait comme Moïse, mais au lieu d’employer un bâton, il mettrait son komuz au service de Dieu pour la diffusion de l’Evangile. Peu après, il rencontre Vincent (prénom d’emprunt), un ethno-musicologue qui lui enseigne le mixage de la musique. Il l’encourage aussi à mettre son talent au service de la louange. Petit à petit, Kuban réussit à tisser des liens entre la culture kirghize et sa foi chrétienne. Il lance un groupe qui compose et interprète des chants à partir de textes ou d’histoires bibliques. Certains morceaux deviennent des crossovers, mêlant culture kirghize et foi chrétienne.
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