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Antydot sort un nouvel album de louange pour votre Eglise

Après «à lui tous les oscars» (2010) et «louange» (2017), le nouvel album d’Antydot vient de sortir. David et Bettina Prigent se confient sur le parcours qui les a menés à ce nouvel opus de louange.
Maude Burkhalter

Groupe de musique bien connu des milieux évangéliques francophones depuis plus de vingt-cinq ans, Antydot a sorti son septième album le 19 avril.

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De la louange renouvelée et en collaboration

Deuxième opus de louange dont la plupart des chants sont à destination des Eglises, il comporte treize titres qui font la part belle à une grande variété de styles, d’ambiances et de collaborations. Pour l’occasion, les chanteurs David et Bettina Prigent (photos) se sont notamment entourés de l’artiste Benjamin Dubray sur le titre «Le Corps du Christ», de la violoncelliste et interprète Anne-Clémence Rouffet sur «Citadelle», d’une chorale nigérienne pour un titre original en anglais – une première pour le groupe –, de leur fille Zoé Prigent, de l’Eglise MLK sur «Jusqu’au bout» ou encore de Cieltik Collectif sur «Souffle sur notre pays». Les connaisseurs du groupe y reconnaîtront les titres «Une seule Eglise» et «Grain de moutarde».

Un album haut en couleurs aux dimensions internationales mêlant des sons afro, de la salsa, de la latino trap ou encore des sonorités celtiques. «Notre désir, c’est d’explorer des sons nouveaux, différents styles et de célébrer le don de grâce de la musique. C’est un véritable moyen que Dieu nous donne. Cet album c’est un peu une fête», commente David Prigent.

Avec Dieu dans les épreuves

«C’est un projet qui a mis plus de cinq ans à mûrir et qui a été décalé à plusieurs reprises», ajoute Bettina Prigent. Ils citent tous deux des difficultés personnelles qui ont retardé leurs plans, notamment un cancer pour David Prigent, qui vient de terminer sa chimiothérapie et un épuisement pour son épouse, qui a eu besoin de deux ans pour retrouver des forces. «Dans les moments d’épreuve, nous avons vécu des expériences encourageantes avec Dieu», note le chanteur. Ces difficultés ont nourri le projet d’album. «La chanson “En attendant” évoque notamment la persévérance, d’espérer en Dieu même quand c’est difficile.» Et d’ajouter qu’une autre dimension du projet appelle à l’unité des chrétiens. «Ce sont des chansons inspirées de ce qu’on comprend de la vie et de nos expériences avec Dieu. On a souhaité cet album le plus authentique possible», complète-t-il.

Si les épreuves ont inévitablement influencé la théologie du couple et donc le contenu des titres, Bettina Prigent indique que les années qui ont mené à la sortie de cet album lui ont aussi permis de prendre conscience de l’étendue de l’amour de Dieu, même quand elle ne «produisait rien», alors qu’elle a longtemps souffert d’aphonie. «Je croyais en un Dieu de miracles et pourtant les épreuves semblaient interminables. Je me demandais si j’allais pouvoir chanter à nouveau un jour, ou ne serait-ce qu’être en mesure de faire quelque chose.»

Pour chaque chanson, les textes bibliques qui en ont inspiré l’écriture sont indiqués dans le livret accompagnant l’album. «La Parole de Dieu nous porte et nous a redonné la vie», conclut Bettina Prigent. Pour célébrer la sortie de l’album, le groupe Antydot donne un concert de louange le 4 mai, à l’Eglise de la Prairie à Montbéliard.

Christianisme Aujourd'hui

Article tiré du numéro Christianisme Aujourd’hui Mai 2024

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