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A deux doigts de se donner la mort, il rencontre Jésus

© Accéder au profil de Marc-Olivier Jodoin Marc-Olivier Jodoin – Unsplash
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Rachel Gamper

Je m’appelle Nicolas. Je suis développeur informatique et j’ai longtemps rejeté la foi en Christ pour des raisons philosophiques.

Jusqu’à leur conversion à la foi en Jésus-Christ il y a environ un an, mes parents, divorcés, sont vaguement catholiques. Durant mon enfance, ma mère est attirée par les magiciens, les objets ésotériques, etc. Ma sœur veut devenir sorcière. J’en prends le contre-pied et m’oppose à tout ce qui relève du surnaturel. Y compris Dieu. Pour moi, un miracle, c’est soit une coïncidence, soit le fruit de probabilités statistiques. Et cela ne sert qu’à soulager la pénibilité de la vie, dont j’ai conscience notamment en raison du profond handicap de mon frère.

Je suis de plus en plus désespéré. Jusqu’à ce que je rencontre un jeune chrétien qui me parle de Jésus. Passionné pour la vérité, je comprends au fil des discussions que le fondement philosophique de ma vie est bancal, si je vais au bout de mes réflexions. Cette prise de conscience me mène au bord du suicide. Mais dans la nuit du 17 décembre 2016, je reconnais qu’un Dieu peut exister. Et le 12 février 2017, j’accepte Jésus-Christ comme mon seul Seigneur et Sauveur. Ma vie change drastiquement. C’est l’électrochoc en moi, comme si j’avais opéré un reset.

Accepter Christ, ce n’est heureusement pas dire adieu à sa rationalité. J’ai certes dû me défaire de certaines de mes idées, mais je n’ai pas pour autant lâché ma raison. Ni mon doute mesuré. Ceux-ci me semblent nécessaires à la bonne santé de ma foi. Je suis marqué par Esaïe 30, 15: «C’est en revenant et en vous tenant en repos que vous serez sauvés; dans la tranquillité et dans la confiance sera votre force.» Sans oublier la suite: «Mais vous ne le voulez pas.» Il y a là une clé formidable pour gérer le tumulte de mes pensées et de mes émotions. La paix et le calme sont à la fois un don de Dieu et un choix de ma part de revenir vers Christ, vers l’essentiel. Par la relecture des Evangiles, par exemple.

Propos recueillis par Rachel Gamper

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