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Maladies psychiatriques et Église: briser le tabou pour mieux accompagner

Caroline Werbrouck appelle à une foi «qui assume le réel» ainsi qu’à une véritable écoute.
© Ángel López – Unsplash
Dépression, anxiété et autres troubles ont souvent été balayés d’un coup de verset dans nos Églises. Aujourd’hui, on perçoit le bruit d’un malaise qui se brise.
Charlotte Moulin

«Dans mon Eglise, j’ai énormément de mal à faire comprendre ma maladie», confie Iris (prénom d’emprunt), qui souffre d’un trouble schizo-affectif. «On fait comme si je pouvais tout faire comme les autres. Mais la durée des cultes peut beaucoup me fatiguer, parfois je n’arrive pas à parler et je suis effrayée par des choses qui n’effraient pas les autres. Il y a très peu de gens qui tiennent compte de tout ça», exprime la sexagénaire. Pour briser le tabou des maladies psychiatriques parmi les chrétiens, deux mouvements semblent essentiels: que les communautés s’informent sur le sujet et que, dans la mesure du possible, le croyant malade puisse expliquer sa situation.

Dossier: La santé mentale en Eglise

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