La philosophie, mal aimée chez les évangéliques
La rentrée scolaire est l’occasion pour des centaines de milliers d’élèves de s’initier à la philosophie, que ce soit pour découvrir des concepts et des penseurs ou développer un esprit critique – une nécessité à l’heure de la surinformation. Longtemps, la philosophie a été méprisée dans certains milieux évangéliques, en raison d’une part d’un certain fondamentalisme excluant tout questionnement et d’autre part d’une mauvaise compréhension des mots de Paul dans l’épître aux Colossiens: «Prenez garde que personne ne fasse de vous sa proie par la philosophie et par une vaine tromperie, s’appuyant sur la tradition des hommes, sur les rudiments du monde, et non sur Christ» (Col. 2, 8).
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