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Fidélité et géopolitique, impossible duo

© Istockphoto
L’Union européenne est bien souvent comparée à la tour de Babel ou au rêve évoqué en Daniel 2. Face aux défis de son monde et à l’affirmation de nouvelles puissances, serait-elle donc ce colosse aux pieds d’argile? Analyse.
David Métreau

Le 15 septembre dernier, la rupture du «contrat du siècle» - une vente de douze sous-marins français à l’Australie - a provoqué l’indignation en France. Le président Emmanuel Macron a notamment accusé le Premier ministre australien Scott Morrison d’avoir menti, tout en dénonçant la duplicité des Etats-Unis et du Royaume-Uni, qui ont récupéré le contrat. Le chef d’Etat australien, membre d’une Eglise pentecôtiste et évoquant régulièrement sa foi chrétienne, a rejeté les allégations en assurant n’avoir jamais menti dans sa vie publique. Mais fidélité et géopolitique sont-elles compatibles?

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