La haute montagne pour remotiver les Afghans
La Bible qu’il a emmenée sur le toit du monde en 2006 a fait sa réputation. Philippe Martinez, pasteur d’une assemblée pentecôtiste à Die et guide de haute montagne, prépare une nouvelle expédition sur le Noshaq, le plus haut sommet d’Afghanistan. Sollicité pour diriger la cordée de ce projet «de l’amitié franco-afghane», il devrait décoller pour Kaboul en octobre. Première étape, sélectionner les cinq à sept Afghans qui l’accompagneront sur ce 7000 (7492 m pour être précis). Minés par des décennies de guerre, les Afghans n’ont guère eu le loisir de développer l’alpinisme local et ce premier séjour permettra d’éprouver les capacités des candidats. En effet, le Noshaq ne s’annonce pas comme une promenade de santé. Il culmine dans la province montagneuse du Badakshan, à l’extrême nord-est du pays, dans le corridor du Wakkan, mince bande de territoire séparant le Pakistan et le Tadjikistan et débouchant sur la Chine.
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«En plus des problèmes liés à l’altitude, une barrière rocheuse de plusieurs centaines de mètres, à trois cents mètres du sommet, constitue le principal obstacle technique.»Pour la seconde étape, en décembre, les alpinistes afghans viendront en France. Là, ils seront formés par une équipe de professionnels aguerris, dans les conditions hivernales et à l’écart de la violence quotidienne de leur pays.
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