Puisque la vie passe très vite, nos contemporains ont l’impression qu’il faut l’optimiser et en maximiser le rendement. Ce style de vie ne consiste-t-il pas à brûler la mèche par les deux bouts?
Notre manière de vivre dépend en effet fortement de ce que nous croyons. La gestion du temps est donc très influencée par nos valeurs profondes et notre manière de concevoir notre existence.
Dans ce sens, nous pouvons observer que l’Occident est fortement influencé par une vision athée qui s’emploie à nier toute dimension spirituelle. Selon ce discours, notre vie, issue d’un hasard providentiel, n’a pas de sens global et divin: il faut donc la consumer avant qu’elle ne s’éteigne pour toujours.
Dans le monde moderne, cette séduction se transmet par des concepts intellectuels et des modèles. De fait, un grand nombre de films ou de célébrités font l’apologie d’un mode de vie basé sur la recherche effrénée du succès, de la gloire ou des plaisirs.
La philosophie de «l’insecte éphémère» se résume par un slogan que la Bible condamne: «Mangeons et buvons, car demain nous mourrons». Cette négation de la dimension spirituelle pénètre la société, détruit les relations et atrophie le cœur des hommes. Certains chrétiens sont entraînés par cette vision du monde. Malgré leur foi en Dieu, ils vivent selon la culture ambiante.