C’est dans l’imposant Palais des Congrès de Bienne que la FREE a fêté son premier anniversaire, dimanche 4 novembre. Les Romands ont répondu présents. Ils étaient mille six cents, soit le tiers des membres de la fédération. Une confortable délégation vaudoise s’est du reste levée, comme les autres, à l’appel du
président de la journée, le pasteur biennois Laurent Cuendet. Il faut dire que la programmation haute en couleurs, très orientée spectacle quoiqu’aussi très humaine, avait de quoi motiver : concerts, témoignages et personnalités – le chanteurAlbino Montisci, le pasteur de rue Christophe Reichenbach ou l’incontournable Alain Auderset, toujours aussi désarmant de naturel communicateur et qui caricature le prédicateur Jossy Chacko en temps réel et sur grand écran, comme à la télé.
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Salomé, seize ans, à côté de deux copines du groupe de jeunes, confirme que la lecture du programme l’a convaincue. Monique, une Neuchâteloise qui vit maintenant à Lausanne, est heureuse de retrouver des amis de son ancienne Église. Son pasteur est aussi là et ce sont les jeunes de la communauté, restés au bercail, qui assurent le culte. Pierre, un quinqua, se réjouit, lui, de voir la FREE dans son ensemble et de sentir la force du mouvement. Son Église a annulé son culte et loué un car pour venir. Le pasteur Marc Gallay, président de la pastorale, confirme que les Églises ont été encouragées en ce sens.
Le prédicateur du jour est le pasteur indien Jossy Chacko, qui dirige un vaste réseau d’implantation d’Églises (Empart). «Le monde ne se divise pas entre riches et pauvres, mais entre perdus et sauvés», défend-il. Marc Gallay nous expliquera qu’après quelques années où l’humanitaire a été mis en exergue, la pastorale de la FREE a souhaité recentrer l’approche sur l’évangélisation.
À l’issue de cette journée riche et festive, Laurent Cuendet se disait très satisfait. «La fusion a déplacé le centre de gravité de la fédération vers le Nord, d’où le choix de Bienne. Nous n’avions jamais organisé de fête de cette ampleur. Il y en aura d’autres car cela permet de souder notre mouvement». Les fidèles l’ont bien entendu de cette oreille.

Joël Reymond

Christianisme Aujourd'hui

Article tiré du numéro Christianisme Aujourd’hui – Décembre 2007

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