Provoquer le déclic
Le mot d’ordre de l’événement: «Don’t worry, be VIP». Eh oui, le jeune d’aujourd’hui parle le franglais. Et VIP devient «Vérité, intégrité et portabilité».
Chef d’orchestre de cette troisième édition, Damien Boyer avait d’abord comme but de toucher par l’Evangile les jeunes sans racine chrétienne. Le concept est hérité des festivals «Mission», organisés en Hollande au siècle dernier.
Mais dans les faits, 97% des participants à Mad in France viennent des Eglises, vivant ce qui y est véhiculé d’une manière plus ou moins forte. «J’ai constaté que ces jeunes acceptent volontiers la foi de leurs parents, mais qu’ils n’ont pas très envie de leur ressembler», explique Damien. «Ils vivent dans un environnement chrétien. Nous, nous devons faire office de grands frères pour provoquer un déclic qui transformera ce christianisme sociologique en décision pour Jésus». Ce déclic a bien souvent lieu en dehors de l’Eglise, par exemple dans un camp ou lors d’un week-end. «Alors pourquoi pas aussi à Mad in France?», interroge Damien Boyer.