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Vacances: Mon empreinte spirituelle

Découvrez notre édito de l'édition de septembre 2015.
Christian Willi

Il est beaucoup question d’empreinte écologique à l’approche de la Conférence climat 2015 qui se tiendra à Paris dès le 30 novembre. Quel est votre bilan d’émission de gaz à effets de serre? Avec quels moyens de transport êtes-vous partis en vacances et vous déplacez-vous au quotidien? Quelle quantité de déchets produisez-vous  et combien de nourriture gaspillez-vous par an?
Même si certains effets de notre style de vie continuent à faire débat, un large consensus s’est formé autour de l’impact écologique globalement négatif d’une terre toujours plus peuplée. La prise de conscience de notre empreinte sur l’environnement qui, soit dit en passant, atteste d’une moralisation de la société dont on ne sort pas (lire notre dossier sur les Dix commandements), influence les choix individuels et collectifs.
A la fin des vacances, je me suis demandé, dans un autre registre, quelle avait été mon empreinte spirituelle durant l’été. Avant de remettre le nez dans le guidon d’un emploi du temps souvent bien chargé, il est plus aisé d’effectuer ce genre d’exercice. Dans un premier temps, je n’ai pas échappé au sentiment de culpabilité. J’ai certes appelé un éditeur de calendriers bibliques. Mais juste avant mon départ et sans succès. Les calendriers 2015 étaient épuisés, ceux de 2016 pas encore disponibles. Dommage, car il aurait été assez aisé de les prendre dans mes valises et d’en donner après une bonne discussion ou de déposer, ici et là, de la littérature imprimée dans la langue locale.
Et puis, dans un pays où la minorité chrétienne est inférieure à 1%, nous nous y sommes pris trop tard pour savoir s’il y avait une Eglise à proximité, que nous aurions pu encourager de notre présence au culte.
Tout n’a pas été négatif pour autant. Dans les musées et sur des sites archéologiques témoins d’une époque chrétienne lointaine, j’ai souvent prié pour que les visiteurs soient interpellés après avoir vu ces Eglises, mosaïques et peintures du Christ. Et je continue à le faire.
Comme pour l’empreinte écologique, les effets de mon empreinte spirituelle ne sont pas tous visibles et immédiats. Ce n’est pas une raison suffisante pour renoncer à repenser ma façon de vivre. Bonne reprise!

Christian Willi

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Christianisme Aujourd'hui

Article tiré du numéro Christianisme Aujourd’hui septembre 2015

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