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Sibérie: L’espérance au milieu d’une ville de prisons

© Ixène
Vingt-cinq ans après la chute du Rideau de Fer, les Eglises évangéliques basent leur mission sur les plus faibles et grandissent grâce à eux. Enquête de nos deux envoyées spéciales à Krasnoïarsk et à Kansk, lauréates du 1er Prix de journalisme d’Alliance Presse. Photo: Centre de réinsertion dépendant de l’Eglise de l’Alliance du Christ. Au premier plan, Christina (avec le chat), responsable d’équipe et Natalia.
Joëlle Anjara

Dimanche matin, en plein centre ville de Krasnoïarsk en Sibérie. Une centaine de fidèles se pressent dans une salle de cinéma louée aux services culturels de la ville pour célébrer leur culte protestant évangélique. A quelques encablures de là, une statue de Lénine et d’autres lieux de prière: églises orthodoxes et catholiques, synagogue, mosquée, temple baptiste, etc. Dans un pays où parler de religion n’est plus tabou, ce sont surtout les Eglises pentecôtistes qui font preuve de dynamisme: en vingt ans, quarante communautés ont été créées. Enregistrées auprès de l’Etat sous le nom de l’«Eglise du Christ ressuscité de foi évangélique», elles s’activent sans pour autant s’afficher ostensiblement: le protestantisme est encore perçu comme marginal, voire suspect. L’Eglise orthodoxe reste la référence en matière religieuse.

Dossier: Reportages en Sibérie
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