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Prendre les devants sur la fin de vie

© Alliance Presse
Selon la loi, on peut recourir à des directives anticipées médicales sur la fin de vie, pour se prononcer à l’avance sur le traitement que l’on souhaite recevoir en cas de coup dur. Bon outil? Analyse.
Sandrine Roulet

La fin de la vie ne concerne pas que les personnes âgées. Elise, la quarantaine, est atteinte d’une SLA, maladie pour laquelle il n’existe pas de traitement. Sauf intervention divine, la maladie la privera de l’utilisation de tous ses muscles, dont ceux de la parole et de la respiration. Consciente qu’un jour elle ne pourra plus exprimer ses volontés, elle a préparé avec son médecin des directives anticipées médicales sur la prise en charge de sa fin de vie. Ces dernières permettent à toute personne majeure d’exprimer son point de vue sur le maintien en vie artificiel et l’acharnement thérapeutique. A ne pas confondre avec les «testaments biologiques» proposés par les associations d’aide au suicide (lire encadré). Ces directives contribuent à concrétiser le droit du malade face au corps médical.

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