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Notre louange est-elle devenue narcissique ?

© Alliance Presse
Le recueil de chants «J’aime l’Éternel» de Jeunesse en Mission s’est largement imposé dans les Églises francophones. Sarika Pilet, psychologue, a analysé l’évolution des chants d’adoration à l’occasion de la sortie du troisième volume de ce recueil de référence
Christian Willi

Le succès des J’aime l’Éternel est incontestable. Alors que le troisième volume de ce recueil de chants vient de sortir de presse, que le premier compte déjà quatorze éditions à son actif (chaque fois entre cinq et dix mille exemplaires), il a transformé la physionomie de la louange du mouvement évangélique. Coup de jeune, chants plus faciles à entonner et à accompagner, le fleuron des éditions Jeunesse en Mission a suscité un nouvel engouement pour la louange parmi les jeunes et permis «aux jeunes et aux vieux de se réjouir ensemble».
Placés sous la loupe, les paroles des 837 chants publiés en trente ans traduisent une évolution vers une louange qui s’est décentrée de Dieu pour se focaliser sur l’individu, ses attentes et ses demandes. C’est le constat dressé par la psychologue Sarika Pilet, qui a voulu vérifier, analyse sémantique à l’appui, ce qu’elle percevait intuitivement.

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