Disposer d’une chaire dans une université aussi prestigieuse que celle de Wheaton (États-Unis) a été une première pour un théologien francophone. Quel est l’apport spécifique des théologiens francophones outre-Atlantique ?
Je pense avoir pu apporter un élargissement des perspectives à nos frères américains. J’ai été frappé par le caractère provincial de ce que j’entends des pasteurs ou théologiens américains. Prenez l’exemple d’un très beau dictionnaire biographique évangélique réalisé récemment. Ce dernier ne contient quasiment que des références anglo-saxonnes. Comme si les théologiens allemands ou francophones ne paraissent pas peser grand-chose dans le paysage évangélique.