Victimes ou acteurs de la consommation?
Au Moyen Age, le but de l’éducation était d’élever de bons chrétiens. Après la Révolution de 1789, l’éducation visait à préparer de bons citoyens. Denis Marquet, l’auteur de Nos enfants sont des merveilles (éd. Nil), ajoute que désormais, le but de l’éducation est de former des consommateurs parfaitement pulsionnels et malléables aux offres promotionnelles des grandes enseignes ainsi qu’au diktat des marques en vogue.
Pour Luc-Olivier Suter, économiste et consultant à Chappuis Halder & Cie, cette évolution est manifeste: «En Occident, la consommation est devenue un loisir comme un autre. On ne consomme plus par besoin, mais en guise de passe-temps». A la place de balades en forêt ou d’une sortie à vélo. A l’approche des fêtes de fin d’année, la frénésie commerciale atteint son paroxysme.
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