Une série de démissions a frappé l’UDF Suisse. Et à Yverdon, fief romand de l’UDF, le parti ne se présente plus avec sa propre liste aux élections communales du 28 février. Porte-parole de l’UDF pour la Suisse romande, l’ancien député du Jura bernois Marc Früh a démissionné du comité directeur de l’UDF fin décembre. Marco Giglio, directeur de l’UDF Berne, épuisé par des attaques verbales et des tensions internes, a rendu son tablier. Le mandat du politologue Samuel Kullmann n’a pas été reconduit et l’engagement de Walter Müller, secrétaire romand du parti, a été réduit à 15%.
L’Yverdonnois reste, avec sept autres colistiers, candidat au Conseil communal d’Yverdon, sur une liste «PLR et centre-droit». L’UDF maintient une candidature pour l’exécutif d’Avenches (Rassemblement), d’Aigle (Entente aiglonne) et de Renens (liste UDF-PEV), où les deux partis présentent ensemble cinq candidats au conseil communal.
Mais les faits sont là. Depuis l’échec aux fédérales d’octobre, le parti peine à trouver un nouveau souffle, confessent certains de ses membres.

Evangéliques.info

Christianisme Aujourd'hui

Article tiré du numéro Christianisme Aujourd’hui février 2016

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