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Une plaque pour la Saint-Barthélémy

Le 13 avril, la maire de Paris a adressé un hommage aux protestants massacrés lors de la Saint-Barthélémy.
Christian Willi

Le 13 avril, une plaque commémorative a été dévoilée au pied du Pont-Neuf à Paris par Anne Hidalgo, maire de Paris. Cet hommage tardif aux 13 000 protestants massacrés en août 1572 a pour la maire un double mérite .
D’une part, «celui d’inscrire davantage le protestantisme dans la trame d’une ville qui, comme la République, lui doit beaucoup». D’autre part, de constituer «un signe d’espérance et de concorde. Elle est une réponse actuelle au fanatisme en posant la laïcité à la fois au fondement de la liberté qu’elle procure, de l’égalité qu’elle garantit et de la fraternité qu’elle fait grandir. Au bord de la Seine où furent jetés les cadavres de plusieurs de ceux dont nous honorons la mémoire, je souhaite conclure, en présence de tous les représentants des cultes, sur l’importance des ponts que nous ne devons jamais cesser de jeter les uns vers les autres».
De son côté, le président de la FPF François Clavairoly a lui aussi saisi l’occasion pour exhorter la France à construire des ponts: «Un des motifs de cette rencontre, est une promesse encore inaccomplie à bien des égards, celle d’une société qui accepte de gérer et d’affronter ses différences et ses contradictions non pas dans la violence, mais dans le débat et la controverse, et qui accepte de vivre le différend, mais ensemble, sans déchirure ni séparation. Vivre le différend, mais ensemble, telle est d’ailleurs l’expression qu’utilise en forme de définition du protestantisme le philosophe Olivier Abel.»

Christian Willi

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Christianisme Aujourd'hui

Article tiré du numéro Christianisme Aujourd’hui juin 2016

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