Un culte à l’Église évangélique arménienne Saint Antoine

Sur les anciens locaux de la Communauté évangélique arménienne, un panneau géant surplombant l’autoroute A55 continue de proclamer à tous les automobilistes que «Christ est mort pour nos péchés». Depuis 2003, un bâtiment moderne beaucoup plus vaste accueille les activités de cette assemblée, une des trois Églises évangéliques arméniennes de Marseille. Coincé entre l’Hôpital Nord et l’autoroute, le quartier Saint Antoine, dans la banlieue nord de Marseille, est particulièrement désert ce dimanche matin de fin de congé. Les rares personnes qui se déplacent se rendent toutes au culte.
Si l’Église compte une centaine de membres inscrits, le culte commence avec seulement une quarantaine de fidèles, vacances obligent, la plupart âgées ou au contraire très jeunes. Certains tiennent en main une bible en caractères arméniens. «La particularité de l’Église de Saint Antoine», nous dira plus tard le pasteur Thierry Kattandjian, «est qu’elle possède une couleur arménienne évidente depuis sa création en 1959; mais qu’à côté de ce caractère ethnique, elle compte aussi une quinzaine d’autres nationalités. Nous sommes certainement une Église ethnique mais cela est beaucoup moins prononcé que dans les autres assemblées de notre fédération.»
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