Témoigner du Christ aux enfants musulmans n’est pas une tâche impossible
Dans les années soixante-dix, j’étais enfant d’immigrés, déracinés et isolés. Aucune structure associative n’existait et aucun loisir, si ce n’est payants et donc difficilement accessibles à mes parents. Nous étions livrés à nous-mêmes. L’oisiveté régnait.
Un jour, nous avons vu arriver des bonnes sœurs catholiques qui nous ont proposé des activités d’animations en dehors des quartiers.
Cela a été pour moi une bouffée d’oxygène, un épanouissement physique et moral. En plus, sortir de notre quartier ghettoïsé nous permettait de rencontrer d’autres personnes. C’était tellement riche?! En fait, c’est cela qui évitait la crispation identitaire. Jusqu’à aujourd’hui, j’ai été marqué par le caractère et la sérénité de ces bonnes sœurs?: toujours le sourire, aucune parole de condamnation. Ça changeait du quartier?!
Cette expérience me pousse à une réflexion sur ma propre foi, sur cette découverte du christianisme sans prosélytisme. Les bonnes sœurs ont su me transmettre des valeurs chrétiennes à travers des choses simples et ludiques?: le respect, la politesse, le partage.
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