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Rumeurs de fin du monde

«J-1 avant la fin du monde» : les médias ont relayé dans leurs colonnes les appels les plus alarmistes face à la mise en service du grand collisionneur de particules (LHC), le 10 septembre au CERN. Cette fois-ci, ce ne sont pas des groupes religieux un peu agités qui ont…
Christian Willi

«J-1 avant la fin du monde» : les médias ont relayé dans leurs colonnes les appels les plus alarmistes face à la mise en service du grand collisionneur de particules (LHC), le 10 septembre au CERN. Cette fois-ci, ce ne sont pas des groupes religieux un peu agités qui ont sonné l’alerte, mais des scientifiques. La différence entre la fin du monde annoncée par les religions et celle de quelques scientifiques, c’est qui va décider de la fin de l’aventure humaine. Les groupes religieux affirment que ce sera leur Créateur ; sur ce point au moins, les Églises et les sectes sont d’accord. Dans le second cas, l’homme en serait l’artisan, engloutissant la planète tout entière par ses expériences hasardeuses.Des messages laissés sur la Toile à l’approche du lancement du LHC ont confirmé cette peur d’un événement fatal à l’humanité. Une jeune Indienne s’est donné la mort. La rédaction du Christianisme Aujourd’hui a reçu l’appel d’un lecteur en quête de réponses devant cette menace annoncée.La peur de la fin du monde est une vieille histoire. Elle a été envisagée par certains au passage des deux premiers millénaires, dans des élans mystiques ponctuels de groupuscules radicaux ou face à des catastrophes majeures. Ce qui est nouveau, comme l’analyse Pierre Bühler, professeur de théologie à Zurich, c’est que la représentation classique de la fin des temps, avec un jugement divin à la clé, est en passe de disparaître : «Le mouvement de transcendance, dans un sens un peu sécularisé, est à chercher dans le fait que l’être humain a l’impression de se sentir confronté à des effets qu’il ne maîtrise plus. Il affronte une limite qui le renvoie au-delà de lui-même.»La bonne nouvelle, c’est que la fin du monde annoncée par la Bible ne fait aucune place au hasard ni à la fatalité. En outre, elle est porteuse d’espoir en un monde meilleur et rappelle que Dieu reste maître de la vie, du temps et de l’histoire.

Christian Willi

Christianisme Aujourd'hui

Article tiré du numéro Christianisme Aujourd’hui – Octobre 2008

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