«Quand j’étais enfant, on ne m’a jamais parlé de l’Evangile d’une façon claire, qui m’aurait permis de connaître Dieu plus jeune. Je me suis convertie à 18 ans, mais j’ai toujours regretté d’avoir “raté” certaines années». Voilà ce qui a donné envie à Huguette de s’engager à plein temps dans un travail pour les enfants et pour la formation de leurs moniteurs. C’était il y a trente ans.
Aujourd’hui, sa joie à œuvrer pour l’Association Evangile et Enfance (AEE) est intacte. «C’est un travail de terrain». Les clubs d’enfants, en semaine, réunissent des enfants de milieux et d’arrière-plans religieux divers. Huguette et l’AEE organisent aussi des clubs en plein air, pour rencontrer des enfants dans leurs quartiers, et des activités spéciales durant l’été. «Nous essayons chaque fois de leur présenter le message de la Bible, de leur parler de Dieu, de ses projets de pardon, de paix et d’une vie qui en vaut la peine». Car en trente ans, il y a bien une chose qui n’a pas changé, assure Huguette. Les besoins des enfants restent les mêmes: «Entendre le message de l’Evangile, être aimés, se sentir en sécurité. Ils ont la tête pleine de choses, même religieuses. Par exemple, beaucoup pensent qu’il faut obéir à Dieu pour lui plaire. La notion de la grâce de Dieu n’est pas du tout présente dans leur cœur.»