Quand les chrétiens s’engagent pour la planète
La COP29, tenue à Bakou du 11 au 23 novembre, s’est conclue sur un accord financier jugé insuffisant par les pays en développement. Alors que ces derniers réclamaient 1300 milliards de dollars par an pour faire face aux conséquences du changement climatique, les pays les plus riches ont proposé un triplement des financements annuels pour atteindre 300 milliards d’ici 2035. Cependant, comme le souligne La Croix, cette somme, bien qu’impressionnante en apparence, est loin de répondre aux besoins réels. Gaïa Febvre, responsable politiques internationales du Réseau Action Climat, a qualifié cet accord de «très décevant» et d’«échec pour la solidarité internationale».
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Le financement proposé inclut des prêts et des contributions privées, une approche critiquée pour son manque d’impact sur les pays les moins avancés. En réaction, certains représentants ont exprimé leur frustration, allant jusqu’à envisager de quitter les négociations. L’Inde, par exemple, a dénoncé une décision prise sans consultation adéquate. «Les discussions ont révélé des fractures profondes entre les nations, reflétant un manque de coopération dans un contexte de crises multiples», analyse Marta Torre-Schaub, chercheuse associée à l’Institut du développement durable et des relations internationales.
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