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Prosélytisme ou évangélisation

L’opposition entre les deux termes, qui sont souvent employés dans un sens polémique, est classique. Décryptage
Joël Reymond

L’approche classique
L’évangélisation est correcte, ce n’est pas du prosélytisme
Cette approche «déontologique» est résumée par un homme de terrain comme Tony Anthony, l’un des évangélistes européens en vue du moment : «Évangéliser, c’est proclamer l’Évangile, donc semer des graines de vérité. Seul Dieu lui-même peut convaincre. Le prosélytisme, au contraire, cherche à faire des adeptes.»
Les frères de Taizé ont l’évangélisation à cœur et ils analysent, dans un texte sur la question: «On est gêné de proposer sa foi comme s’il s’agissait d’un produit de vente. Et nous ne voulons pas donner l’impression d’imposer nos idées, surtout quand il s’agit d’un thème aussi intime que le religieux». La culture ambiante exerce une pression forte, doublée d’une réflexion vive dans le milieu évangélique, pour que le prosélytisme dans sa version racoleuse recule.

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