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Pourquoi les chrétiens ne vivent-ils pas plus cool, s’il y a la grâce ?

«Un père espagnol décide de se réconcilier avec son fils qui s’était enfui à Madrid. Rempli de remords, le père fait paraître cette annonce dans le journal El Liberal : “Paco je t’attends à l’Hôtel Montana mardi à midi, tout est pardonné. Papa”. Paco est un prénom courant en Espagne, et quand le père arriva à l’hôtel, il trouva huit cents jeunes hommes appelés Paco qui attendaient leur père». Ce récit, tiré d’une nouvelle d’Ernest Hemingway et rapporté par Philip Yancey dans son ouvrage Touché par la grâce, illustre joliment la soif de grâce. La grâce serait l’élément caractéristique à la foi chrétienne. Telle était la conviction du penseur chrétien C. S. Lewis. «Le chemin octuple des bouddhistes, la doctrine hindoue du karma, l’alliance des Juifs et le code de la loi des musulmans offrent un chemin à suivre pour être approuvés. Seul le christianisme ose affirmer que l’amour de Dieu est inconditionnel», rappelle Philip Yancey. La grâce est au cœur même de notre foi. Néanmoins, la vivre jour après jour apparaît comme un grand défi. Peu indulgents envers nous-mêmes, peu cléments avec les autres, peu capables de recevoir ce qui est un don de Dieu, nous nous retrouvons souvent face à des murs. Comment être alors vecteurs de la grâce ? --CREDIT-- Le mur de notre pensée Le premier mur qui se dresse devant nous est souvent celui, si solide, de notre pensée. La grâce va à l’encontre de toute logique et lorsqu’il s’agit de la vivre, nous avons fréquemment besoin de faire taire notre tête pour écouter notre cœur. «Il y a d’un côté les certitudes que nous confessons», explique Jonathan Ward, pasteur et psychothérapeute, «et de l’autre ce que nous avons acquis par les expériences de la vie et qui forme ce que nous croyons dans nos tripes.» L’auteur Andrew Wommack rappelle dans La grâce, la puissance de l’Évangile que la grâce reste avant tout une bonne nouvelle, de l’étymologie même du mot «Évangile» et que «cela n’a rien à voir avec ce que nous faisons, mais avec ce que Jésus a fait. Nos bonnes actions et notre “sainteté” ne nous permettent pas d’obtenir le salut». «C’est triste à dire», note-t-il encore, «mais une bonne partie de ce qui est appelé l’Évangile aujourd’hui encourage en fait la confiance en soi plus que la confiance dans le Sauveur». Avec la grâce, il est pourtant uniquement question de foi.
Natacha Horton

«Un père espagnol décide de se réconcilier avec son fils qui s’était enfui à Madrid. Rempli de remords, le père fait paraître cette annonce dans le journal El Liberal : “Paco je t’attends à l’Hôtel Montana mardi à midi, tout est pardonné. Papa”. Paco est un prénom courant en Espagne, et quand le père arriva à l’hôtel, il trouva huit cents jeunes hommes appelés Paco qui attendaient leur père». Ce récit, tiré d’une nouvelle d’Ernest Hemingway et rapporté par Philip Yancey dans son ouvrage Touché par la grâce, illustre joliment la soif de grâce.
La grâce serait l’élément caractéristique à la foi chrétienne. Telle était la conviction du penseur chrétien C. S. Lewis. «Le chemin octuple des bouddhistes, la doctrine hindoue du karma, l’alliance des Juifs et le code de la loi des musulmans offrent un chemin à suivre pour être approuvés. Seul le christianisme ose affirmer que l’amour de Dieu est inconditionnel», rappelle Philip Yancey. La grâce est au cœur même de notre foi. Néanmoins, la vivre jour après jour apparaît comme un grand défi. Peu indulgents envers nous-mêmes, peu cléments avec les autres, peu capables de recevoir ce qui est un don de Dieu, nous nous retrouvons souvent face à des murs. Comment être alors vecteurs de la grâce ?
–CREDIT–
Le mur de notre pensée
Le premier mur qui se dresse devant nous est souvent celui, si solide, de notre pensée. La grâce va à l’encontre de toute logique et lorsqu’il s’agit de la vivre, nous avons fréquemment besoin de faire taire notre tête pour écouter notre cœur. «Il y a d’un côté les certitudes que nous confessons», explique Jonathan Ward, pasteur et psychothérapeute, «et de l’autre ce que nous avons acquis par les expériences de la vie et qui forme ce que nous croyons dans nos tripes.»
L’auteur Andrew Wommack rappelle dans La grâce, la puissance de l’Évangile que la grâce reste avant tout une bonne nouvelle, de l’étymologie même du mot «Évangile» et que «cela n’a rien à voir avec ce que nous faisons, mais avec ce que Jésus a fait. Nos bonnes actions et notre “sainteté” ne nous permettent pas d’obtenir le salut». «C’est triste à dire», note-t-il encore, «mais une bonne partie de ce qui est appelé l’Évangile aujourd’hui encourage en fait la confiance en soi plus que la confiance dans le Sauveur». Avec la grâce, il est pourtant uniquement question de foi.

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