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Comment vivre une saine «culture de l’honneur» dans nos Églises?

© GettyImages
Face aux tensions qui peuvent naître dans les communautés, certaines d’entre elles développent une «culture de l’honneur» afin de mieux s’aimer les uns les autres. Mais l'expression, souvent mal comprise, se rapproche parfois de l'autocongratulation.
David Métreau

Si les intentions premières sont louables – honorer Dieu et son prochain –, vivre et servir en Eglise n’est pourtant pas toujours exempt de jalousie, de rivalité ou de comparaison. «Pourquoi cette personne prêche souvent et pas moi, alors que j’en suis plus capable?»; «Oh, la personne qui dirige la louange est trop molle»; «Pour la direction de l’Eglise ou du groupe de jeunes, je n’aurais pas pris cette décision…» Pour permettre à chacun de vivre libéré de la compétition, Thierry et Monique Juvet, auteurs du livre Honneur et Puissance: les fondements de la culture de l’honneur (éd. Global institute of honor), encouragent les communautés et les individus à développer une nouvelle attitude et à s’imprégner d’une nouvelle culture qu’ils appellent la «culture de l’honneur».

Une culture qui permettrait d’encourager et de soutenir l’autre dans les dons que Dieu lui a confiés. Le but de cette fameuse culture est de donner une «liberté intérieure dans la différence», assure Thierry Juvet, pasteur et conseiller en relation d’aide. Il s’agit d’encourager les Eglises, les mouvements, les œuvres et les individus, quels que soient leurs ministères, «à se servir mutuellement et à s’articuler les uns aux autres».

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