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Pour une Église multiculturelle

© FG Trade Latin – Getty Images
Notre dossier du mois de juin porte sur la multiculturalité dans l'Eglise. Existe-t-elle? Quelles sont ses limites? Comment inclure la culture sans sacrifier le culte?
David Métreau

«Je crois que l’Eglise multiculturelle est la forme d’Eglise la plus mature, car c’est la forme dans laquelle nous serons au paradis», assure le pasteur et implanteur Steven Beck. Cette vision a été façonnée par ses expériences en Allemagne de 2012 à 2016, en particulier lorsque des réfugiés du Proche-Orient sont arrivés, cherchant à comprendre qui était «Issa» (Jésus en arabe). Il a alors pris conscience de l’importance de fonder des Eglises qui accueillent les immigrants, les réfugiés, les étrangers et qui aiment leur prochain comme eux-mêmes. «Nous devons créer des Eglises où l’étranger, même d’une religion différente, puisse se sentir chez lui. C’est ce que nous avons fait.» De là est né le ministère Mosaics Multiply pour former et encourager les croyants ordinaires du monde entier à fonder des communautés ecclésiales simples et accueillantes.

Un travail qui demande de l’humilité et de la remise en question. «Nous sommes multiculturellement imparfaits et nous avons besoin de le reconnaître et de valoriser tous types de dons pour parvenir à devenir une Eglise holistique, capable d’atteindre le monde dans lequel nous vivons dans son entièreté.» Pour Steven Beck, «chaque type de travail, de compétence, de ministère ou de service est une priorité parce qu’il faut tous ces éléments pour incarner une telle Eglise. Si l’objectif est honorable, sa mise en œuvre est plus complexe. Elle demande patience, sagesse et humilité. Et dans les Eglises, elle demande d’associer aux décisions et aux responsabilités les membres des groupes ethniques ou linguistiques minoritaires.

David Métreau, rédacteur en chef

Christianisme Aujourd'hui

Article tiré du numéro Christianisme Aujourd’hui Juin 2025

Dossier: Culte et culture

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