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Physiothérapeute et chrétienne

Ils servent leur prochain par leur travail. Chaque mois un témoin
Sandrine Roulet

Grande, élancée, Lisiane Suter a le physique d’une sportive. Cette Vaudoise de trente-neuf ans est physiothérapeute et mère de trois enfants. Elle a découvert son métier à l’occasion d’un accident qu’elle a subi, une «sortie de piste» à ski en l’occurrence.
Lisiane Suter est spécialisée dans la prise en charge de bébés, d’enfants ou d’adolescents présentant des troubles respiratoires comme la bronchiolite ou la mucoviscidose. Elle soigne aussi des petits patients atteints au niveau de leur appareil locomoteur ou de leur système nerveux central. Leur suivi est souvent de longue durée et implique toute la famille.
Son métier, elle le vit comme une vocation. Pour elle, l’aspect relationnel de son travail est primordial: «Ma vocation est d’être non seulement une thérapeute pour ces enfants avec des malformations, mais aussi à l’écoute des familles qui doivent les accueillir».
–CREDIT–
Son mot d’ordre pourrait alors être «disponibilité»: pour écouter un parent qui a besoin de parler, pour offrir un café, pour donner un mot d’encouragement ou poser une main réconfortante sur une épaule. «Il y a tant de façons de montrer que Dieu a commencé à transformer notre cœur!», déclare-t-elle.
Depuis qu’elle est à son compte, Lisiane a mis sa confiance en Dieu concernant la bonne marche de son cabinet. En quatre ans, celui-ci ne lui a jamais fait défaut. De quelle autre manière voit-elle Dieu agir dans son activité professionnelle? Lorsque l’état d’un patient n’évolue pas, elle demande dans la prière à être guidée vers la solution. Parfois, une nouvelle idée se présente qui se révèle efficace. D’autres fois, c’est une discussion avec un parent, un collègue ou un médecin qui va la mettre sur une piste.
Lisiane parle librement de sa foi. D’ailleurs, ses collègues et une majorité de ses patients connaissent ses convictions. «Mais j’essaie surtout de faire parler cet amour authentique qui vient de Dieu et me nourrit.»
Pour cette femme active, le défi est de trouver le juste équilibre entre les besoins de sa famille et ceux qu’elle discerne autour d’elle, chez ses patients ou à l’Église. Comme la majorité des femmes, Lisiane culpabiliserait facilement de ne pas en faire assez pour les uns et pour les autres!

Sandrine Roulet

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Christianisme Aujourd'hui

Article tiré du numéro Christianisme Aujourd’hui – Mai 2007

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