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Peut-on aimer à la fois Israël et les Gazaouis?

© Fadi Thabet – UNWRA
Alors que Gaza compte 54'000 morts, dont 15'000 enfants (selon l’UNICEF), une question divise les chrétiens: peut-on aimer Israël sans nier la souffrance des Gazaouis?
David Métreau

Historiquement, le milieu évangélique a cultivé une profonde affection pour Israël. Mais aujourd’hui, cette fidélité semble mise à l’épreuve par l’ampleur de la tragédie humanitaire à Gaza. Compatir pour les Gazaouis, est-ce trahir Israël? Défendre Israël, est-ce fermer les yeux sur l’injustice? Est-il possible, pour un chrétien, de ne pas choisir un camp, mais d’aimer à la fois le peuple de Dieu et de défendre la population gazaouie?

Distinguer israël d’Israël?

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«Il y a plusieurs angles pour aborder la question d’Israël: un angle théologique et un angle politique. Ces deux perspectives peuvent parfois se croiser, mais elles doivent être distinguées», souligne Rémi Gomez, pasteur, apologète et directeur de l’Institut de théologie réformée charismatique. «Pour moi, en tant que chrétien, l’amour pour Israël ne devrait pas être une question. Mais cet amour ne doit pas être à géométrie variable: il doit aussi s’exprimer envers les Palestiniens. La Bible ne nous appelle pas à aimer un peuple plus qu’un autre, mais à manifester un amour équitable.»

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