Pasteurs autodidactes, ils sont reconnus
Ne pas suivre les filières de formation traditionnelles n’empêche pas d’occuper certains postes à responsabilités dans le milieu évangélique. Ce n’est certes pas la voie classique mais une légitimité peut se construire progressivement dans le temps.
Directeur des études au SEL, Daniel Hillion explique ainsi que «quand on n’a pas de diplôme, il faut être modeste et avancer à petit pas». De cette façon, il en est lui-même arrivé jusqu’à devenir membre du comité théologique du Conseil national des évangéliques de France (CNEF). Il y a d’abord été invité pour intervenir sur un chantier précis avant qu’on ne lui demande de rester. «La légitimité vient en partie de la reconnaissance des autres», poursuit-il.
Ces parcours qui sortent de l’ordinaire conduisent parfois à des situations qui amusent les premiers concernés eux-mêmes. Yohann Tourne est responsable du ministère universitaire aux GBU. Il livre cette anecdote: «Un jour, j’ai été convié comme orateur à la journée fraternelle de l’Institut de Théologie Evangélique qui regroupe les étudiants de Vaux-sur-Seine et de Nogent-sur-Marne. J’ai donné deux enseignements alors que j’étais sûrement le moins diplômé de la salle.»
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