Mon témoignage en 2 ’
Je suis marié, j’ai 61 ans, je suis père de quatre grands enfants et grand-père. J’ai donné ma vie à Dieu à l’âge de vingt-cinq ans. J’avais plusieurs addictions: à la pornographie, à la vitesse, et j’avais aussi un esprit de suicide. Quand j’ai découvert l’Evangile, j’ai découvert un message libérateur.
J’ai eu à cœur tout de suite d’annoncer ce message de liberté. Mais j’avais des soucis de bégaiement depuis l’âge de six ans. Pour partager ce que j’avais au fond de moi, j’ai ainsi commencé à écrire des chansons. Depuis, j’ai sorti une quinzaine d’albums, cinq DVD d’enquête, notamment sur le trafic humain et trois livres où je retrace mon parcours et explique l’Evangile de façon simple.
Appelé à défendre les femmes
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J’ai vécu 27 ans de vie chrétienne avec le handicap du bégaiement. Pour sortir de cette ornière, j’ai mis les promesses de Dieu en pratique et j’ai proclamé ce que je ne vivais pas encore. Au bout de quelques mois, cette guérison a commencé. J’avais 52 ans. En 2006, j’ai été interpellé par Dieu de façon forte et précise au sujet du trafic humain et de la prostitution forcée. En 2015, j’ai entendu parler du docteur congolais Denis Mukwege, «l’homme qui répare les femmes», et du viol de guerre au Congo. Je me suis alors engagé solennellement devant Dieu: si je pouvais y faire quoi que ce soit, j’étais prêt à partir séance tenante.
Un mois et demi plus tard, durant une tournée de concerts en Belgique, j’ai rencontré l’un des frères de Denis Mukwege. Au bout de cinq minutes, on a sorti nos agendas pour fixer les dates d’un voyage au Congo. Quand les statistiques de l’OMS indiquent qu’une femme sur trois dans le monde est victime de violence sexuelle au cours de sa vie, en tant qu’homme ça met un coup. En commençant ce combat, je me trouvais toujours devant des femmes qui défendaient les femmes. J’ai ainsi fondé le collectif I Respect Women, des hommes qui se lèvent pour les défendre.
