Mon témoignage en 2’
Je m’appelle Jean-Pierre Frauche. J’ai rencontré Dieu il y a cinquante ans après une tentative de suicide à l’âge de dix-neuf ans, suite au décès de mon père. J’ai voulu me jeter d’un pont, mais le vertige m’en a empêché. Je me suis rendu dans un groupe de jeunes qui m’ont parlé de Dieu. Le soir-même, trois fois j’ai entendu mon prénom et ces mots: «Je t’aime». Cette rencontre a bouleversé ma vie. J’ai rencontré Deborah à Paris en 1974 (j’habite à Bussigny). Voilà quarante-sept ans que nous sommes mariés.
Nous avons passé trois ans à l’Institut biblique de Nogent en France, puis je suis devenu pasteur. Ce ministère pastoral m’a épuisé. En cas de conflit, c’est toujours le pasteur qui est en tort. Dans mon dernier poste pastoral, les membres étaient fâchés car près de 200 personnes avaient rejoint l’Eglise en un an, trop de gens selon eux…
J’aimais déjà expliquer l’Evangile par la prestidigitation et je suis devenu Auguste le clown en 2000. Des Eglises, puis des communautés musulmanes ont voulu voir mes spectacles. J’ai pour ma part quatre enfants maintenant tous mariés et sept petits-enfants qui adorent écouter les histoires de leur grand-père! Je faisais jusqu’ici des tournées au Liban.
Un jour, l’un responsable de mosquée s’est approché. De mes accessoires, je lui ai offert un cœur rouge sur lequel il était écrit: «Je t’aime. Signé: Dieu, ton créateur» en arabe. Il a ouvert sa chemise pour y déposer le cœur en disant: «C’est un homme de Dieu, écoutez-le.» Grâce à cette parole, de nombreuses écoles musulmanes du sud du pays m’ont accueilli lors de deux séjours successifs! Aujourd’hui je dois freiner. J’ai été opéré du cœur au printemps. Un spectacle provoque un stress pour le cœur qui équivaut à huit heures de travail en usine. J’en ferai désormais un peu moins.
